Beaucoup de personnes commencent la méditation avec enthousiasme… et arrêtent rapidement, convaincues de ne « pas y arriver ». Ce sentiment est fréquent et peut s’expliquer par deux facteurs majeurs : la nature de notre esprit et notre environnement culturel.
1. Un esprit agité par nature
Lorsque nous observons notre esprit quelques instants, nous constatons immédiatement un flux continu de pensées, du matin au soir, jusqu’à plus de 7000 pensées par jour.
Le mental cherche constamment plus : plus d’idées, plus de stimulation, plus de désirs. Même lorsque l’un de nos besoins est satisfait, le mental repart aussitôt vers autre chose.
Pourtant, un phénomène simple se produit lorsque l’on observe ce tumulte : il finit par ralentir. Avec un peu de patience, l’agitation se calme et laisse place à un état plus paisible.
2. Une éducation tournée vers la performance
Depuis l’enfance, nous avons appris à fonctionner avec contrôle, performance et pression.
La méditation demande exactement l’inverse : relâcher l’effort, le contrôle, l’objectif.
C’est pourquoi les débutants se sentent souvent déstabilisés. Nous sommes comme des nouveaux-nés face à la méditation.
Trois astuces pour mieux méditer
1. Faire des méditations courtes et simples
Commencez par des séances de 5 minutes, centrées uniquement sur la respiration. Évitez des méditations et des visualisations compliquées.
5 minutes de méditation par jour est déjà suffisant pour améliorer la santé mentale d’après certaines études.
L’essentiel est de tenir une routine réaliste, quitte à commencer par moins de 5 minutes si nécessaire.
2. Se faire accompagner
La méditation a traditionnellement été apprise en groupe, dans un monastère, avec un enseignant et d’autres pratiquants.
Aujourd’hui, nous méditons souvent seuls ou via des applications.
Etre accompagné, avoir quelqu’un à qui parler ou poser des questions, peut considérablement faciliter la pratique.
C’est dans cet esprit que j’ai créé mon programme de méditation dans lequel il y a des ateliers en direct et la possibilité de me poser des questions.
3. Ne rien attendre de ses méditations
C’est le conseil le plus important !
Nous commençons souvent nos méditations avec l’espoir de nous sentir calmes, paisibles, sereins… Et lorsque l’esprit est chaotique, nous en ressortons frustrés… C’est ainsi plus difficile de continuer la pratique.
Essayez ceci :
Méditez sans aucune attente ! Acceptez que certaines méditations soient agitées, et considérez que cela fait partie du processus.
Conclusion
La méditation n’est pas difficile parce que vous la faites mal.
Elle est difficile parce que votre esprit est vif, et que vous avez été conditionné à la performance.
En adoptant une pratique plus simple, courte, accompagnée, et surtout sans attente, votre expérience peut devenir beaucoup plus douce.
Une très belle journée à vous,
Gaspard